Le syndrome flasque sévère (IC) est un trouble sexuel qui n’a pas encore été formellement reconnu ou défini par la communauté de la médecine sexuelle. Néanmoins, des forums en ligne, des groupes de discussion et des groupes de médias sociaux ont vu le jour pour aider les patients souffrant des symptômes de cette maladie, suggérant qu’il s’agit d’une condition importante affectant la santé et la fonction sexuelle.
Qu’est-ce que le syndrome flasque raide ?
Bien qu’il manque une définition formelle et fondée sur des preuves de la part de la communauté médicale, le syndrome flasque rigide est défini par les chercheurs comme un type de syndrome de douleur pelvienne chronique (CPPS) caractérisé par un large éventail de symptômes. La douleur pelvienne chronique est une douleur qui survient sous le nombril et entre les hanches et dure au moins six mois.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes du syndrome flasque peuvent varier légèrement d’un patient à l’autre, mais voici une liste des symptômes les plus courants de l’IC :
- Se sentir « dur » ou « semi-dur » même lorsque le pénis est flasque
- Douleur pénienne et/ou douleur au périnée (entre le scrotum et l’anus)
- Une sensation de crampe ou de compression qui raccourcit le pénis
- Difficulté à obtenir ou à maintenir une érection (dysfonction érectile)
- Engourdissement du pénis
- Éjaculation douloureuse
- Miction douloureuse ou faible jet d’urine
- Anxiété majeure et/ou dépression
- Déformation du pénis (indentation) qui alterne souvent avec une érection
Quelles sont les causes du syndrome flasque sévère ?
La cause du syndrome flasque raide est actuellement inconnue, mais les chercheurs pensent qu’elle est multifactorielle, ce qui signifie qu’elle peut être causée par des facteurs biologiques, psychologiques, liés au mode de vie ou environnementaux, et très probablement par une combinaison de ces facteurs. De nombreux patients atteints d’IC citent une blessure ou un traumatisme au pénis pendant les rapports sexuels ou la masturbation comme point de départ de leurs symptômes. Une cause possible de l’IC est un déséquilibre ou une dérégulation du système nerveux pénien. Normalement, le système nerveux sympathique déclenche la réaction de combat ou de fuite du corps face à des situations dangereuses ou stressantes et inhibe ou ralentit des processus tels que l’érection ou la transformation des aliments. Le système nerveux parasympathique est un système de « repos et digestion » qui ralentit la fréquence cardiaque, augmente le flux sanguin pour traiter les aliments et maintient les érections. Les personnes en bonne santé maintiennent un bon équilibre entre le tonus sympathique et parasympathique, mais certains chercheurs pensent que les patients atteints d’IC ont un tonus sympathique accru, ce qui peut affaiblir leurs érections. Les premières recherches suggèrent également que le stress et l’anxiété liés à l’IC peuvent aggraver les symptômes. Si les hommes commencent à se sentir anxieux à propos de leurs performances sexuelles, ils sont plus susceptibles de souffrir de dysfonctionnement sexuel. De plus, les patients atteints d’IC peuvent devenir trop concentrés sur leur état et effectuer des auto-examens réguliers ou des traitements multiples, ajoutant du stress à une zone déjà sensible et perturbant davantage l’équilibre du système nerveux sympathique/parasympathique.
Comment est-il traité ou géré ?
Étant donné que le syndrome HF n’est pas officiellement reconnu par la communauté de la médecine sexuelle, il n’existe aucun protocole de traitement standard prescrit par les professionnels de la santé. En fait, le recours à des traitements médicaux ou autres pour traiter cette maladie est quelque peu controversé, car ils peuvent exacerber le problème en contribuant à une trop grande importance sous-jacente accordée au pénis lui-même. Cependant, les recherches menées jusqu’à présent montrent qu’une approche multidisciplinaire des soins constitue la forme de traitement la plus efficace du syndrome flasque raide. En rappelant au patient que le pénis fonctionne physiquement, en contrecarrant les croyances selon lesquelles les patients atteints d’IC sont responsables de leur état, en utilisant une thérapie cognitivo-comportementale et en encourageant une communication ouverte entre les patients atteints d’IC et leurs partenaires peuvent aider à faire face à certaines des conséquences psychologiques du syndrome. . Certains prestataires recommandent des exercices du plancher pelvien pour soulager les tensions musculaires dans cette zone. Enfin, il a été démontré que la pleine conscience et la méditation aident les patients atteints d’IC souffrant de ce syndrome de douleur pelvienne chronique.